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Henri Dunant
Biographie de Henri Dunant
L’engagement est sans doute le mot qui définit le mieux la vie de Jean-Henri Dunant. Sa ferveur religieuse le pousse à devenir visiteur de prison, suivant par là l’exemple de ses parents, des chrétiens engagés dans des actions de charité. Jean-Henri Dunant fonde l’Union de Genève, qu’il finance lui-même, et qui devient le centre d’un réseau quasi mondial. Dunant rédige la charte des unions chrétiennes de jeunes gens, mieux connue sous le sigle anglais YMCA. Envoyé en Algérie par la Compagnie genevoise, il fonde la société des Moulins de Mons Djémila à Setif, mais doit s’adresser à Napoléon III pour obtenir l’autorisation d’exploiter une chute d’eau pour faire fonctionner ses moulins. Pour se faire, il se rend en Lombardie et se retrouve confronté aux horreurs de la guerre et est profondément touché par la détresse des blessés. A son retour, il publie ses impressions dans son livre ‘Un souvenir de Solférino’. La situation des blessés de guerre l’amène à fonder une organisation neutre d’assistance aux soldats et obtient l’appui de Napoléon III pour ce projet. En 1863, une conférence avec les représentants de quatorze états a lieu à Genève et l’année suivante la convention de Genève établit la Croix-Rouge internationale de façon permanente. L’engagement et les actions de Jean-Henri Dunant lui ont valu le prix Nobel de la paix en 1901.